L'immunologie

3 – La réponse immunitaire à médiation humorale

     3 – 1 – Mise en évidence de la réponse immunitaire humorale

Pour la mis en évidence de la réponse immunitaire humorale, on propose d’étudier les documents suivants :

Le document 1 montre les résultats de l’électrophorèse des protéines solubles dans le sérum chez un animal, avant et après l’injection de l’anatoxine tétanique.

Le document 2 montre les résultats d’une expérience dans laquelle on injecte l’anatoxine tétanique à une souris 1, après 15 jours, on prélève son sérum : une partie est injectée directement à une souris 3 l’autre partie est injectée à une souris 2 après avoir traverser une colonne contenant la toxine tétanique fixée sur un support.

Le document 3 montre observation au microscope électronique d’un lymphocyte B et d’un plasmocyte.

Document 1
Document 2

Document 3

Source: svtmarcq.over-blog.com

1 – En se basant sur le document 1, comparer les résultats obtenus et déduire la nature des substances immunisantes.

2 – En exploitant le document 2, interpréter les résultats obtenu.

3 – A partir du document 3, comparer les deux cellules et interpréter les différences.

1 – On observe qu’après l’injection de l’anatoxine tétanique, il y a une augmentation de la quantité des globulines γ , alors que la quantité des autres protéines est la même, cela veut dire que la souris a secrété dans le sang des globulines γ qui représentent des anticorps, on les appelle des immunoglobulines (Ig).

2 – La mort de la souris 2 peut être expliquer par le fait que le filtrat injecté ne contient pas d’anticorps qui sont retenus par la colonne au cours de leur traversée en se fixant sur la toxine tétanique liée au support, alors que la survie de la souris est due à la présence des anticorps qui vont neutraliser la toxine tétanique. Les anticorps se fixent donc sur les antigènes pour former un complexe immune.

3 – Le plasmocyte est beaucoup plus gros que le lymphocyte B, avec la présence de plusieurs organites plus développés tel que le réticulum endoplasmique avec des ribosomes et des mitochondries. Ces différences impliquent une très grande activité cellulaire, qui se manifeste par une forte synthèse de protéines (des anticorps) par les plasmocytes.

     3 – 2 – Structure et classes d’anticorps

    a – Structure des anticorps

Le document suivant montre la structure des anticorps

    a – Classes d’anticorps

Le tableau ci-dessous montre les différentes classes d’anticorps.

https://theory.labster.com/antibody_variation-fr/

     3 – 3 – Les étapes de la réponse immunitaire à médiation humorale

Le schéma suivant montre les étapes de la réponse immunitaire à médiation humorale :

1 – En se basant sur le schéma, décrire les étapes de la réponse immunitaire humorale.

1 – La réponse immunitaire humorale se fait selon les étapes suivantes:

      A – La phase d’induction

Elle débute par la reconnaissance de l’antigène par les lymphocytes. Cette reconnaissance aboutit à la sélection clonale des LB ayant des Ig membranaires complémentaires de l’épitope de l’antigène (les LB reconnaissent directement l’antigène) et la sélection clonale des LT4 grâce à la présentation des épitopes par le CMH II d’une cellule présentatrice d’antigène (CPA comme les macrophages, LB). Les macrophages sécrètent des interleukines (IL1), qui activent les LT4. A la fin de cette phase, les lymphocytes sélectionnés sont activés.

     B -La phase d’amplification

Les LT4  sélectionnés libèrent des interleukines (IL2) qui entraînent une expansion clonale ou prolifération des LT4 (autostimulation) et leur différenciation en en LT auxiliaires (LTh), certains clones deviennent des lymphocytes T4  mémoires ayant une durée de vie plus longue. Les LTh libèrent des interleukines qui entraînent une expansion clonale ou prolifération des LB sélectionnés et leur différenciation en plasmocytes qui vont synthétiser des anticorps circulants. Certains clones de LB deviennent des LB mémoires.    

     C – La phase effectrice

Les plasmocytes libèrent les anticorps qui sont les molécules effectrices de la réponse à médiation humorale.

Le document suivant montre les modalités effectrices :

Nature Reviews/ Microbiology
  • La neutralisation: l’anticorps, en se fixant à l’antigène par la formation de complexe immun, neutralise ses effets biologiques délétères ;

  • L’opsonisation: l’anticorps, en se fixant à la surface de l’antigène, augmente l’efficacité de sa phagocytose (par les macrophages par exemple) ;

  • L’activation du complément: l’anticorps, en se fixant à la surface de l’antigène, active le système du complément et la formation du complexe d’attaque membranaire qui provoque la lyse des cellules qui hébergent l’antigène.

  • L’activation de la cytotoxicité médiée par les anticorps: l’anticorps reconnaît un épitope de surface sur une cellule cible et en se liant aux récepteurs de fragments constants (Fc) portés par différentes cellules de l’immunité innée, déclenche la lyse de la cellule cible.

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Créé le Par Mostafa fathi

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La molécule d'anticorps est composée :

2 / 9

Les leucocytes sécréteurs d'anticorps sont :

3 / 9

Un lymphocyte B se différencie en ;

4 / 9

La voie humorale :

5 / 9

Les molécules des antigènes qui permettent une reconnaissance par l’anticorps s’appellent :

6 / 9

On appelle complexe immun :

7 / 9

Les anticorps produits par un plasmocyte :

8 / 9

À quelle partie d'un anticorps l'antigène se lie t-il ?

9 / 9

Les lymphocytes T auxiliaires sécréteurs d'interleukine :

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